Arnaud malmené en club

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il y a 5 ans

Pendant toute l'année 2000 et une partie de l'année 2001, Arnaud (dont je vous ai déjà parlé et qui est un lecteur assidu de ce blog) et moi nous avons fait des plans plus ou moins SM, plus ou moins hards de manière très régulière. Toujours, il me demande de vous en raconter un ou deux. Dans celui-là, j'étais plus spectateur mais ça m'a excité au plus haut point. C'était un vendredi et j'avais envie d'un plan à plusieurs. Je proposai donc à Arnaud d'aller faire un tour au QG. C'est un "bar à bites" que j'aime bien car il est ouvert l'après-midi. Il faut savoir que lorsque l'on entre, on se désape et on met nos fringues dans un sac en toile de jute avec un numéro. Le barman nous note le numéro sur le biceps au marqueur pour que nous puissions récupérer nos fringues. Inutile donc de faire des effets de sapes (cuir, jeans etc...) La seule chose que l'on garde, c'est nos pompes (je ne suis pas allé au QG depuis plusieurs années donc je ne sais pas si ça se passe toujours comme ça).

Bref, je demande à Arnaud de porter une paire de baskets Nike que j'aime bien parce qu'elles sont un peu montantes et un jockstrap. Nous arrivons vers 16 heures et le rituel commence. Ce qu'il faut expliquer c'est qu'Arnaud est soumis et même très maso. C'est lui qui m'a fait inviter à des soirées SM pour la première fois mais cela est une autre histoire. Nous nous déshabillons donc. Je commande deux bières comme si mon partenaire était mon soumis habituel. Le black derrière le bar nous marque le bras et nous sert. Il n'y a pas grand monde à cette heure-là et nous buvons nos verres sans trop discuter. J'ai autorisé Arnaud à garder son jock. Il faut que je vous décrive un peu Arnaud. Il est plutôt petit, musclé, il avait la petite vingtaine à l'époque et moi pas beaucoup plus. Il est assez poilu, les cheveux tondus très court (mon petit il faudra que tu me dise si tu es toujours comme ça !).

Quelques mecs tournent un peu, montent et descendent l'escalier qui mène aux chiottes et à la backroom mais aucun ne retient notre attention. Nous ne sommes de toute manière pas pressés. Au bout d'un quart d'heure à peu près un grand gars entre dans le bar. Quand je dis grand, je suis au dessous de la vérité. Je dirai 190 peut-être plus. Costaud, musclé, habillé d'une combinaison de moto (il y en a qui savent ménager leurs effets). Il a la trentaine je pense mais il fait plus. Le visage taillé à la hache, un bouc, le reste du visage mal rasé, les cheveux très courts, légèrement dégarni. Une f o r c e de la nature. Vous savez le genre de mec pas beau du tout mais chez qui on devine le bon coup. Il se déshabille entièrement, y compris ses bottes de moto qu'il troque contre une paire de rangers qu'il avait apporté dans un sac à dos. Coup d’œil d'Arnaud, je vois qu'il lui plait beaucoup. Pas un mot échangé. Il est relativement bien monté, un cockring en cuir autour du sexe. Il nous regarde fixement et commande un verre qu'il laisse négligemment sur le comptoir. Nouveau regard échangé et il descend. Je prends Arnaud par le cou et je le coince contre moi avec mon bras pour lui faire descendre l'escalier. Le barman me chuchote à l'oreille "Attention, il est hard". Nous descendons tout de même.

Il fait sombre dans la backroom du QG. La musique techno est un peu trop forte. Les mecs tournent. Pas de trace de notre géant. En fait, il est devant un urinoir. Je me retourne et je pousse Arnaud dans les chiottes. Je me mets à essayer de pisser dans un second urinoir. Arnaud est debout, planté là. J'échange un sourire avec le géant. "Il veut jouer ?" me demande-t-il. J'acquiesce. Il s'avance vers Arnaud, le prend par la nuque et l'oblige à se mettre à genoux. Il lui appuie la tête au fond de l'urinoir dans lequel il vient de pisser et le gifle (assez fort je dois dire). Ça m'a impressionné la manière dont mon partenaire a ramené son visage vers son b o u r r e a u pour en prendre une autre. Pas déçu car l'autre le gifle encore plus fort le projetant par terre sur le carrelage des chiottes. Je suis sidéré. Je connais le masochisme d'Arnaud mais là, ça commence direct et v i o l emment, pas de scénario, de la b r u t a l i t é pure. Il me fait signe de m'aider à le traîner dans le couloir. Nous le faisons ramper à poil sur le sol. Je dois dire que je bandais comme un malade.

Le grand type le prend par la nuque et le relève. Je sens l'excitation et la peur. Arnaud est en sueur. Le grand gars le fait s'accroupir puis lui met des doigts dans la bouche en chuchotant "ouvre ta gueule". Arnaud s'exécute. La bite du mec entre jusqu'au fond de sa gorge d'un coup. Il le prend par la nuque et fait de v i o l ents va et vient dans sa bouche. Arnaud se débat un peu mais en vain. L'autre a de la poigne. Il le relève, le retourne et le fait pencher sur une espère de rambarde qui se trouve dans le couloir de la backroom. "Tu veux te faire baiser ?". Je lui tends une capote. Il crache au visage de mon partenaire, une fois, deux fois. Le penche solidement et enfile la capote. Il s'accroupit, lui crache dans le cul et commence à le frapper sur les fesses avec ses grosses paluches. Il lui met un doigt. Arnaud est tremblant mais n'a pas l'intention d'arrêter.

Il est un peu à bout de f o r c e et se laisse tomber sur le sol. Le grand tente de le relever du bout de sa rangers. En vain. Arnaud me confiera plus tard que ses jambes ne le soutenaient pas. Il lui donne un ou deux coups de pieds et me fait signe de l'aider à le relever. Nous le remettons en position. Il transpire tellement que j'ai du mal à l'attr a p e r. Le gars lui recrache dans le cul. Arnaud ne craint pas grand chose mais je le sens tendu. Il se prend encore un crachat dans la gueule et une gifle. Il lui assène aussi un coup de poing entre les omoplates et un autre sur les reins pour le faire cambrer et entre d'un coup en lui.

Tous les autres regardent. Arnaud a crié quand le mec est entré en lui. "Tu veux arrêter ?" "Non". Le mec le pilonne durement. Je suis obligé de le maintenir en le tenant dans mes bras car sinon il s'effondrerait. Je n'ai pas peur de grand chose mais là je suis impressionné. Ce petit mec de 22 ou 23 ans qui encaisse comme ça. Le gars le pilonne en lui claquant les fesses et le dos (il ne faisait pas semblant). Soudain, il se retire. Jette la capote et fait mettre sa victime à genoux. Il lui éjacule sur le visage. Arnaud s'effondre par terre. Il lui appuie sur le dos avec son pied et lui crache dessus. Ensuite, il me sourit, me tape dans la main et remonte.

J'aide Arnaud à se relever. "Ça va ?" "Oui trop fort !". Je l'essuie du mieux que je peux, l'embrasse et nous remontons finir notre bière. Le géant est au bar en train de finir la sienne. Il nous sourit. Se rhabille et s'en va. Arnaud, hors souffle, accepte que je dorme chez lui. Le soir, après avoir mangé et parlé de ce qui c'est passé, nous nous déshabillons et je me couche près de lui. Son corps est un peu tuméfié. Nous étions juste partenaires de sexe, nous nous connaissions peu et pourtant, je suis impressionné par lui et le lui dis.

Stanlyon

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